Régine Desforges – La bicyclette Bleue : T.1

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résumé1939. Léa Delmas a dix-sept ans. Sa vie se résume aux senteurs de la terre bordelaise, à la lumière des vignobles, à la tendresse des siens. La déclaration de guerre va anéantir l’harmonie de cette fin d’été et jeter Léa dans le chaos de la débâcle, de l’exode, de la mort et de l’occupation nazie. Léa va être contrainte à des choix impossibles.

 

mon-avis

Il y a quelques années , j’ai lu les trois premiers tomes de la saga « La bicyclette bleue » de Régine Desforges et souhaitant lire les autres tomes et malgré que je me souvienne de l’intrigue principale , certains détails m’ont échappés et sachant que le diable se cache dans les détails , je trouvais que c’était impératif de me replonger dans cette histoire afin de me rafraîchir la mémoire.

Dans cette histoire , nous allons suivre principalement Léa Delmas , jeune bordelaise de 17 ans , aimant sa petite vie tranquille à Montillac , petit domaine se trouvant dans la campagne girondine. Malgré la sourde menace de la guerre qui se prépare à éclater , tout est paisible parmi les vignes. Mais malheureusement la guerre débute et avec elle , la vie insouciante de Léa se termine pour laisser place aux horreurs de la guerre.

Léa est une jeune fille très antipathique pendant presque tout le livre , elle est insouciante , très allumeuse , imbue d’elle même et même parfois sans cœur . J’ai eu énormément de mal avec son personnage qui me tapait sur le système. Même dans les heures les plus noires , elle ne pensent qu’à son petit plaisir et peu importe qui se trouve sur son chemin. Heureusement d’autres personnages viennent sauver la situation comme François Tavernier que j’ai adoré ,même si lui aussi tombe dans le piège nommé Léa , il est le seul a la voir telle quelle est , il réussie très vite a la percée à jour la traitant plus d’une fois de petite fille. J’aime ce côté moqueur qu’il affiche tout le temps comme si tout l’amusait et il se dégage de ce personnage beaucoup de charisme et je dois dire que je me suis rapidement laissée séduire par le personnage. Il y a aussi la douce Camille qui est l’épouse de Laurent D’Argilat , l’homme dont Léa tombe « amoureuse » et qui s’est donné la mission de l’avoir coûte que coûte. Camille est la définition même de la bonté et de l’abnégation , j’ai beaucoup aimé son personnage , elle contrebalance totalement d’avec Léa et c’est ce qui fait tout le personnage , c’est toujours avec soulagement que nous la percevons.

Un point qui m’a passablement énervé , c’est la faiblesse des hommes de ce roman , pratiquement à toutes les lignes , ils sont tous en pamoison sur Léa , lui répétant sans cesse comme elle est belle et elle n’a cas cligner des yeux pour qu’ils soient tous à ses genoux. C’est comme ça à toutes les pages , l’autrice n’arrête pas de nous bassiner avec la beauté de son personnage féminin , au bout d’un moment , je pense que c’est compris de tout le monde quand même. Cela devient vite lassant. à aucun moment , un homme ne lui résiste franchement , et pourtant dieu que ça ferait du bien. Je sais que l’autrice a écrit des histoires érotiques et ça se sent dans la lecture de ce roman , elle se sent obligé d’insérer des scènes crues , ce qui en soit ne me dérange pas mais on sent que c’est limite un besoin de l’autrice , que ça la démange. Pour continuer , j’ai trouvé également qu’elle n’allait pas au bout de son récit , coupant brusquement la scène qu’elle est en train d’écrire comme si on l’avait appelé quelque part et qu’en revenant , elle avait oublié de reprendre la rédaction de son manuscrit.

J’ai trouvé également que l’autrice ne nous décrivait pas assez les horreurs de la guerre , il n’y a pas de réelles prises de risques , on ne ressent pas de vrais dangers et on ne peut pas dire que la famille de Léa souffre réellement de la guerre puisque les repas sont assez généreux et que l’occupation allemande ne leur fait grand tort non plus. Mais en revanche , les descriptions sont très bien faites , plus d’une fois l’autrice m’a donné faim ou m’a donné envie de me perdre dans les landes Bordelaises , les paysages y sont très bien retranscrit. Malgré la personnalité de Léa , le point fort de ce livre , c’est la richesse de ses personnages , ils sont tous importants et ont tous un rôle à jouer , qu’on aime ou pas , l’autrice a quand même su imposer les protagonistes de son histoire.

Malgré les quelques points négatifs de ce roman , on sent que l’autrice n’en est qu’aux balbutiements de son histoire , elle tâte le terrain mais cela n’enlève rien sur le fait que ce ne soit pas une mauvaise lecture , au contraire , l’autrice nous parle avant tout d’une famille pendant la guerre , de résistance et d’amour de la patrie. Elle y décrit aussi les questionnements et les doutes qui assaillent nos protagonistes , elle y parle aussi du deuil et de la fin de l’innocence quelle qu’elle soit.

4s5

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